– Espagne – Communiqué du Consul Général du Sénégal

communiqu..

Le Consul du Sénégal à Lyon condamné

Lyon : Il faut contraindre le Consul du Sénégal à respecter la loi

Trois mois après sa condamnation, le Consul du Sénégal à Lyon, Alioune Diop, refuse d’exécuter la décision de justice, malgré le fait que l’autorité judiciaire française et l’administration sénégalaise reconnaissent le bien fondé du contrat de Sourakhé Ndiaye.

Le conseil des prud’hommes de Lyon, dans sa décision rendue le 25 septembre 2013, a condamné le Consulat du Sénégal à Lyon à verser à Monsieur Sourakhé Ndiaye une provision sur le rappel de salaires et sur les congés payés y afférents, et a ordonné au Consulat de remettre les bulletins de salaire pour la période de janvier à mai 2013.
Au moment de la comparution au tribunal, le Consul Alioune Diop n’a même pas daigné se présenter et se défendre ni par un avocat, ni par un représentant de son administration. Ceci démontre son mépris des institutions du pays qui l’héberge, et la méconnaissance manifeste des usages procéduraux et des règles de bienséance usités dans ce pays et dans la pratique diplomatique de manière générale.

Après la décision le condamnant, il n’a même pas fait appel de la décision de justice dans les délais prévus par la loi. C’est également la preuve de l’irresponsabilité du Consul, prêt à se bousculer pour occuper des postes, mais ne lève pas le petit doigt pour défendre les intérêts et l’image de son pays qui le prend entièrement en charge (salaire, logement, factures, avantages divers…). Cette situation est inédite dans l’histoire diplomatique du Sénégal.

Quelle honte pour le Sénégal.
Il n’est pas besoin de rappeler que l’une des règles les plus élémentaires de la diplomatie consiste au respect de la réglementation locale. La Présidence de la République a nommé à la tête du Consulat de Lyon quelqu’un qui se dit «  homme d’Etat  » mais qui agit en dehors de la loi. La première infraction est de licencier quelqu’un sans respecter la procédure prévue par la législation du pays qui l’accueille (ni préavis, ni courrier avec accusé dans les délais exigés, ni motif valable, mais par convenance personnelle).

Quelle honte pour le Sénégal.
Il n’est pas besoin de rappeler que l’une des règles les plus élémentaires de la diplomatie consiste au respect de la réglementation locale. La Présidence de la République a nommé à la tête du Consulat de Lyon quelqu’un qui se dit «  homme d’Etat  » mais qui agit en dehors de la loi. La première infraction est de licencier quelqu’un sans respecter la procédure prévue par la législation du pays qui l’accueille (ni préavis, ni courrier avec accusé dans les délais exigés, ni motif valable, mais par convenance personnelle). La deuxième infraction est de recruter quelqu’un d’autre à la place de la personne licenciée alors même qu’une procédure de justice est en cours. En tant qu’ «  homme d’Etat  » qu’il se prétend, nous ne sommes même pas sûrs qu’il sache que c’est illégal en France. La troisième infraction, est de refuser d’exécuter une décision de justice, et de le déclarer publiquement en France. Quel regard va porter l’administration judiciaire française, mais aussi tous les français face à nos vrais «  Hommes d’Etat  ». Face à cette situation, que peut-on dire d’un français qui débarque au Sénégal et qui déclare publiquement se moquer éperdument de la loi sénégalaise ?

Quel camouflet pour son ministère de tutelle.
Où est l’administration sénégalaise ? Elle reconnait le bien fondé du contrat de travail, mais elle laisse le Consul aller à l’aventure judiciaire, et se retrouve face à une ardoise à payer et une loi à faire respecter. L’autorité du ministère est tout le temps bafouée par un simple agent consulaire, puisque que celui-ci n’en fait qu’à sa tête et ne répond ni ne réagit à aucune injonction venant de sa tutelle. Comment comprendre que tout cela se passe sous le nez de l’administration sénégalaise et du nouveau pouvoir qui prône la rupture ?

Quel gâchis pour la communauté sénégalaise de Lyon.
Pendant cinq ans, les associations sénégalaises de Rhône-Alpes ont initié des démarches actives auprès de nos autorités pour une administration de proximité et pour l’ouverture d’un Consulat à Lyon. Cela aboutit en 2005 à la nomination et à l’installation du premier consul général à Lyon. De tout cela, il ne reste pas grand-chose. On n’observe que du favoritisme à l’égard de proches (népotisme), avec quelqu’un qui sitôt arrivé à Lyon, emmène dans ses valises trois parents et amis qu’il fait venir d’Italie et de Belgique pour les engager au titre de recrues locales quitte à enfreindre la loi, comme s’il n’y avait pas de sénégalais compétents en France.

Quelle réponse donne Alioune Diop de tout cela : «  Je peux lui donner 7000 € qui correspondent aux deux mois de travail, mais je ne le ferai pas. J’ai clos le problème de Sourakhé Ndiaye, ce n’est plus entre mes mains. Je l’ai chassé depuis longtemps, donc je ne veux plus revenir sur son histoire  ». Arrogance, aucun respect de la personne même si vous êtes en conflit, mais surtout incompétence notoire. Premièrement, ce n’est pas Alioune Diop qui doit DONNER, mais c’est l’Etat du Sénégal qui doit PAYER. Deuxièmement, la justice française exige le versement d’une PROVISION sur les salaires dus et non l’équivalent de deux mois de travail. Troisièmement, elle précise qu’il y a 5 bulletins de salaire à remettre (de janvier à mai). Quatrièmement, le contrat validé par la justice, correspond, à terme, à 36 mois de salaire dus. Le problème ne peut pas être clos.

Nous, associations de défense des droits de l’homme et membres de la société civile dénonçons de la manière la plus ferme cette situation que ni le Sénégal, ni la France ne sauraient cautionner. Pour un consul jugé, condamné, qui nargue son administration de tutelle, qui défie l’administration du pays qui l’accueille et l’autorise à exercer, nous exigeons que les autorités sénégalaises et françaises tirent les conséquences qui s’imposent. Elles doivent vite le contraindre de respecter la loi qu’il a bafouée depuis son arrivée.

Le 4 avril 2012, lors du premier discours du Chef de l’Etat à la nation, Macky Sall avait dit qu’il «  ne protégera personne  » et que «  Gouverner autrement, c’est bannir les passe-droits, le favoritisme et le trafic d’influence ; c’est mettre l’intérêt public au-dessus de toute autre considération et traiter tous les citoyens avec la même dignité et le même respect  ». Il avait aussi dit «  Les temps ont changé; il faut mettre un terme au gaspillage  ».

Nous demeurons mobilisés pour la prochaine étape qui rétablira Sourakhé Ndiaye dans tous ses droits, avec l’aide de toutes les personnes de bonne foi, des organisations internationales des droits de l’homme et des syndicats.

A Lyon ce 22 décembre 2013
Le collectif de soutien à Sourakhé Ndiaye.

Pour en savoir plus :
http://www.seneweb.com/news/Faits-Divers/consulat-general-du-senegal-a-lyon-un-agent-consulaire-traine-le-consul-general-devant-les-prudhommes-pour-licenciement-abu_n_97843.html
http://www.sopeonline.net/newslist/news/sope_infos_099.htm
http://diasporaenligne.net/consulat-general-du-senegal-a-lyon-un-agent-consulaire-traine-le-consul-general-devant-les-prudhommes-pour-licenciement-abusif/

Faciliter votre sejour au congres de la FSD

Vous avez deja planifie de venir au congres de la FSD et fait vos preparatifs de voyage. Partagez avec nous votre experience. Ou trouver des billets d’avion moins cher pour venir a Washington D.C? Comment avez-vous fait votre reservation d’hotel? Et quel moyen de transport avez-vous prevu durant le congres?

Comment resoudre le probleme du statut juridique de la FSD

Beaucoup de polemiques se sont soulevees sur la question du status juridique de la FSD. En ce moment, ne disposant ni de statut, ni de compte bancaire, les critiques se multiplient et decrient la FSD comme une organisation illegitime.

Chers compatriotes, comment resoudre ce probleme? Il faudra necessairement adopter une solution temporaire en creant un statut provisoire et enregistrer la FSD comme une organisation non profit 501(3.c) en Europe ou aux Etats-Unis. De ce fait, la creation d’un compte bancaire se fera facilement. Avec ces deux dispositions en main, nous pourrons avancer dans la tranparence.

Ceci est mon humble avis, nous ecoutons vos suggestions.

Merci
Moustapha Bop

Votre avis sur le texte de présentation du congrès

Informations sur le Congrés de la Diaspora

Chers compatriotes, tout ce que vous devez savoir a propos du congrès de Mars 2013 sera discuté sur cet espace. N’oubliez surtout pas de soumettre votre cotisation de $50 avec le lien paypal ci-dessous:

https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=8BSYNRPH392PU